Comme vous le devinez sans doute, mon absence prolongée de la blogosphère est en grande partie liée à ces deux naissances.
dimanche 8 novembre 2009
Faire-part
Comme vous le devinez sans doute, mon absence prolongée de la blogosphère est en grande partie liée à ces deux naissances.
Publié par MMSG à 12:31 3 commentaires
mercredi 19 novembre 2008
Un baiser...
Il a passé sa langue ... juste l'extrémité. Est-ce qu'il m'a goûtée? (j'en rougis là maintenant) Soudain j'ai eu faim ... ou soif? Envie de goûter moi aussi? Enfin elles se sont rencontrées. Les miennes ont disparu quelques secondes puis les siennes se sont entrouvertes et mon sourire s'est libéré. Le choc n'en fut pas un. La rencontre furtive mais agréable. C'était après mon malaise mais bien avant que je ne vomisse, et juste après mon fou-rire. Je souris en y repensant et ma lèvre inférieure se fendille, je saigne un peu. Tout à l'heure j'ai renversé mon verre de vin sur ma manche. C'était amusant j'agitais mon avant-bras (je me trouvais sexy à ce moment précis) jusqu'à ce que le liquide arrive à mon poignet. On aurait dit que je m'étais taillée les veines. J'ai goûté mon sang, c'était du Haut Médoc alors j'ai ri. Il a ri aussi, sans même avoir goûté mon sang... bizarre ce garçon.
Publié par MMSG à 16:27 12 commentaires
mardi 7 octobre 2008
Je veux la même!
Ce film n'est pas transcendant mais il est délicat, pudique. Et la distribution est excellente.
Voici une scène d'un autre de ses films El espíritu de la colmena, parce qu'en plus elle a eu très jeune une filmographie intéressante.
* Oui à vous aussi ça vous semble normal. Sauf que ces quinze derniers jours Arte a diffusé (entre autres) La vie des autres et Good bye Lenin en VF. C'est le début de la fin...
Publié par MMSG à 07:21 6 commentaires
dimanche 21 septembre 2008
Message perso (que tout le monde va lire je sais c'est un peu couillon)
* Je sais de source sûre qu'il ne peut rien vous refuser.
Publié par MMSG à 04:06 3 commentaires
samedi 6 septembre 2008
Brèves de Banque!
Jos' est une vraie bosseuse. Elle ne compte pas ses heures; et encore moins ses mots.
Je tiens à préciser que Jos' n'est pas son vrai prénom et que si je me garde de donner le vrai c'est parce que je porte un regard amusé mais sympathique sur cette dame qui m'a accueillie avec gentillesse dans son service.
Publié par MMSG à 03:47 9 commentaires
dimanche 24 août 2008
Tag d'une midinette en vrac*
2) Prendre le livre que l’on lit actuellement ou que l’on préfère à la page 123.
3) Recopier le texte de la 5ème phrase et des 3 suivantes.
4) Indiquer titre et auteur du livre.
5) Choisir 4 autres blogeurs / blogeuses
2) Bon je l’ai fini il y a 3 jours.
3) «- J’ai acheté ce collier aujourd’hui sans raison particulière. J’avais envie de l’offrir à quelqu’un et je ne savais pas à qui. Maintenant que je vois comme il vous va bien, je voudrais qu’il soit à vous. »
4) Brooklyn follies de Paul Auster (2005).
5) Qui veut...
J’avoue avoir pris cette photo avant de songer à ce tag.
Bon bref épanouie comme jamais grâce à mes achats (j’avais également trouvé des bas à rayures) et à un délicieux chocolat à l’ancienne dégusté à La Madeleine de Proust j’ai pris cette photo en rentrant chez moi. Mais j’avoue être un peu déçue par la photo, si mes souliers y sont parfaits, le livre de Paul Auster est en édition le livre de poche, il va donc dépareiller dans la bibliothèque à côté de ses beaux et grands frères qui eux sont édités dans la collection Babel, mon Brooklyn follies est donc condamné à être le vilain petit canard de mes Paul Auster.
Je suis une grande sentimentale un rien candide et alors ?
Midinette : De midi et dînette, littéralement « qui fait la dînette à midi ». Bon en général je me lève à midi, je suis donc une midinette et quelques…
Une midinette au sens vieilli du terme est une « Jeune ouvrière ou vendeuse qui travaillait dans une grande maison de couture ou de mode à Paris. »
Bon ok je ne travaille pas dans une grande maison de couture mais Lily Cole (top model britannique, laquelle se tape actuellement Jude Law, excusez du peu) prête régulièrement ses (jolis) traits à Suzanne..
Et si je passe beaucoup de temps dans les cafés parisiens pour lire ou pour écrire, pas une seule fois je n’oublie de me vernir les doigts de pied avant de sortir. Alors à bien y penser, je crois que non seulement je suis une midinette encrassée dans une certaine futilité mais en plus je suis irrécupérable.
Publié par MMSG à 08:49 8 commentaires
mercredi 13 août 2008
Oh taisez-vous!
Yvonne: Oui moi aussi
Jany (s'adressant à Luce): On vous a vue
Yvonne: Oui on vous a vue
Luce: Vous n'avez rien vu
Jany: Nous voyons toujours tout
Yvonne: La preuve c'est que nous répétons tout ce que nous voyons
Luce: Vous inventez
Jany: Non.. et il y a certaines choses que nous voyons sans les répéter
Yvonne: C'est exact je ne sais pas bien pourquoi mais il y a des événements que nous ne relatons pas
Luce: Garces
Jany: Vous dites
Yvonne: Je crois qu'elle vient de dire quelque chose que nous n'aimerions pas répéter.
Luce: Commères
Yvonne et Jany se sourient affectueusement. Luce marmonne une autre insulte, incompréhensible cette fois puis recommence à fouiller dans son sac.
Jany: Pourquoi faites-vous ça
Luce: Quoi donc
Yvonne: ça
Luce: Chercher dans mon sac
Jany: Oh vous ne cherchez pas, vous comptez
Luce: mais pas du tout
Yvonne: Si, vous comptez les morceaux de pain
Jany: que vous avez volés
Luce: Putes
Jany: Pourquoi volez-vous ce que l'on vous offre à chaque repas
Luce: Y en a que pour les riches
Yvonne: Ou que pour les pauvres
Jany: mais jamais pour nous, pour sûr
Luce: Y en a que pour les riches
Yvonne: disent ceux qui n'ont rien
Jany: Quelle mesquinerie
Yvonne: Rassurez-nous, vous n'êtes pas pauvre
Luce: Je suis complètement fauchée
Jany: Oh taisez-vous! Nous pourrions nous en souvenir
Yvonne: et le répéter ensuite
Jany: Et je présume que si nous en venions à parler de votre condition, nous pourrions sans le vouloir aborder le thème
Yvonne: Oui nous pourrions sans le vouloir glisser sur le pain
Luce: Garces
Jany: Oh
Luce: Je suis fauchée
Yvonne: Ce n'est pas si grave, ici il n'y a rien à acheter
Luce: Mais je ne peux pas je suis fauchée
Jany: Taisez-vous
Yvonne: Oui je suppose que c'est préférable
Luce: Commères
Jany: Elle n'a pas tout à fait tort
Presque pas de ponctuation, elle appartient entièrement à la lecture que vous en faites...
Publié par MMSG à 04:33 5 commentaires
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