lundi 29 octobre 2007

Dur retour à la réalité!

Je ne suis pas une pivoine.
Je l'ai réalisé ce matin.
Comme tout vérité qui vous arrive enfin (alors qu'il fait froid dehors et que contrairement à la pivoine vous survivez), comme toute vérité je l'ai reçue brutalement.
Je savais déjà que je n'avais pas son parfum.
Je savais déjà que je n'avais ni sa douceur de papier de soie ni sa rondeur de boule de papier destinée à la corbeille.
J'avais déjà constaté que je n'avais pas cette faculté d'être ou fushia ou rose pâle; j'en étais venue à minimiser le fait de n'appartenir à aucune espèce de pivoine.
Et puis ce matin j'ai lu le langage des fleurs.
La nouvelle est tombée comme un couperet: "la pivoine est synonyme de sincérité".
Comment quelqu'un qui se ment à soi-même depuis tant de saisons peut-il prétendre être une pivoine?
Je ne suis donc pas une pivoine. A le savoir peut-être...

A vos plumes!

Je travaille actuellement sur un projet de création théâtrale et l'idée de base est "Notre rapport aux Héros". Pour ça j'ai besoin d'un maximum de témoignages.

Si vous voulez apporter votre contribution et parler de votre héros (ou héroïne), contactez-moi à cette adresse les_berlinoises@yahoo.fr et je vous enverrais alors un petit texte explicatif!

J'attends un maximum de participations.



PS: je m'engage à offrir des bonbons à tous (parce que les fleurs c'est trop périssable!)

jeudi 4 octobre 2007

Remets toujours à demain ce que tu peux faire aujourd'hui avec un peu de chance tu n'auras plus à le faire...

Je suis au bord...je me sens mal mais je sais que ça ira mieux demain....quand tout finira bien, vilaine digression, les chansons de l'enfance alors là c'est terrible, mon propos : ça ira mieux demain, c'est mieux ainsi et pour moi et pour les autres et aussi...voilà que je me perds à nouveau, ça ira mieux demain. Nous sommes déjà demain, je m'accorde vingt-quatre heures de plus pour aller mieux, j'irai dormir au début de la vingt-troisième cela me donnera six heures de plus disons huit avec un bon somnifère, et après un nouveau subterfuge sera nécessaire, ou alors la fin : fin heureuse, fin malheureuse mais fin et sinon une ruse je tiendrais bien jusqu'à la mort naturelle, être une vieille dame malheureuse qui aura peur de mourir si le grand amour surgit la quatre vingt dixième année et si rien une vieille coquette qui se donnera vingt-quatre heures de plus pour être heureuse.