dimanche 8 novembre 2009

Faire-part


Suzanne est heureuse de vous annoncer la naissance de ses deux filles:
Melle M. et Ana.




Si la mère se porte bien, les deux enfants ont d'ores et déjà pris des chemins différents.
Mademoiselle M. est une jolie nourrissonne de deux mois et des cacahouettes qui tient à rester discrète.
Tandis qu'Ana se donne déjà en spectacle et de préférence en public.
Comme vous le devinez sans doute, mon absence prolongée de la blogosphère est en grande partie liée à ces deux naissances.
Je ne vous parlerais peut-être jamais de Mademoiselle M., pudeur oblige.
En revanche si vous voulez venir Vers Ana, vous êtes les bienvenus!!!!


http://www.collectif-la-figure.book.fr/actualites-partenaires

mercredi 19 novembre 2008

Un baiser...

Il a passé sa langue ... juste l'extrémité. Est-ce qu'il m'a goûtée? (j'en rougis là maintenant) Soudain j'ai eu faim ... ou soif? Envie de goûter moi aussi? Enfin elles se sont rencontrées. Les miennes ont disparu quelques secondes puis les siennes se sont entrouvertes et mon sourire s'est libéré. Le choc n'en fut pas un. La rencontre furtive mais agréable. C'était après mon malaise mais bien avant que je ne vomisse, et juste après mon fou-rire. Je souris en y repensant et ma lèvre inférieure se fendille, je saigne un peu. Tout à l'heure j'ai renversé mon verre de vin sur ma manche. C'était amusant j'agitais mon avant-bras (je me trouvais sexy à ce moment précis) jusqu'à ce que le liquide arrive à mon poignet. On aurait dit que je m'étais taillée les veines. J'ai goûté mon sang, c'était du Haut Médoc alors j'ai ri. Il a ri aussi, sans même avoir goûté mon sang... bizarre ce garçon.

mardi 7 octobre 2008

Je veux la même!

La semaine dernière France 2 a diffusé en 3ème partie de soirée (finalement ce n'est pas si mal d'être insomniaque) Cría Cuervos en vo*.

Ce film n'est pas transcendant mais il est délicat, pudique. Et la distribution est excellente.
Ana Torrent est vraiment merveilleuse. Alors bien sûr il y a un charme propre à l'enfance mais cette gamine (qui n'en est plus une, elle est née en 66) est vraiment exceptionnelle.



Voici une scène d'un autre de ses films El espíritu de la colmena, parce qu'en plus elle a eu très jeune une filmographie intéressante.


Puis une scène du film de Carlos Saura.

Oui je l'avoue, je suis complètement gaga de cette fillette. Cassandre je te parie un paquet de bonbons qui piquent, que tu vas l'être aussi.

* Oui à vous aussi ça vous semble normal. Sauf que ces quinze derniers jours Arte a diffusé (entre autres) La vie des autres et Good bye Lenin en VF. C'est le début de la fin...

dimanche 21 septembre 2008

Message perso (que tout le monde va lire je sais c'est un peu couillon)

Ceci est une déclaration d'amour bloguienne publique (par la force des choses) qui ne s'adresse qu'au Fantôme de la lune .
Si vous n'êtes pas concerné, merci de bien vouloir fermer les yeux tout en faisant glisser lentement la petite flèche à l'aide de votre souris. Vous pouvez également tourner le dos à l'écran mais ça me semble moins pratique...
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Cher Fantôme de la lune,
Votre post-it m'a beaucoup touchée mais je ne suis pas une grande fan des chaînes.
De plus si j'ai été ravie de le recevoir, je n'ai pas du tout envie de l'offrir, le voyage lui a un peu fait perdre de sa valeur.
Le problème est que je ne sais pas dessiner (la création de Suzanne m'avait pris quelque chose comme cinq heures), je ne sais pas me servir d'un logiciel de dessin non plus, je ne sais même pas télécharger ce genre de chose.
Je fais donc appel à votre imaginaire que je sais très riche.
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Voici le texte, je vous laisse le choix de l'illustration, n'hésitez pas à piocher chez Rembrandt* ou ailleurs...
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I love your blog
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* Je sais de source sûre qu'il ne peut rien vous refuser.

samedi 6 septembre 2008

Brèves de Banque!

Louloubar: 71% des employées de la Banque Populaire se revendiquent ouvertement pétasses à temps plein. Et toi?
Suzanne : Bah on n'est pas populaire sans raison.


Jos' est une vraie bosseuse. Elle ne compte pas ses heures; et encore moins ses mots.
Jos' : Tu peux t'occuper de la mise en plis s'il te plait.
(ok, à qui est-ce que je dois poser des bigoudis?)
Le courrier doit partir aujourd'hui!
(Ah! ... ouais finalement on est pas si polyvalent que ça dans une banque)
Jos' : J'ai le dos en marmotte.
(Comme elle le répète souvent j'en déduis que c'est plus douloureux qu'un dos en compote ou en marmelade)


Je tiens à préciser que Jos' n'est pas son vrai prénom et que si je me garde de donner le vrai c'est parce que je porte un regard amusé mais sympathique sur cette dame qui m'a accueillie avec gentillesse dans son service.
Celà dit Madame Jos' si tu lis ce billet, sache que me faire commencer à 7h30 alors que tout le monde arrive à 9h, c'est vraiment pas cool de ta part!
D'ailleurs si quelqu'un sait où on peut trouver du Cresoxipropanediol En Capsule, il me faudrait au moins ça pour tenir le coup.

dimanche 24 août 2008

Tag d'une midinette en vrac*





Les règles

1) Indiquez le nom et le lien vers le blog de la personne
2) Prendre le livre que l’on lit actuellement ou que l’on préfère à la page 123.
3) Recopier le texte de la 5ème phrase et des 3 suivantes.
4) Indiquer titre et auteur du livre.
5) Choisir 4 autres blogeurs / blogeuses


Le Tag

1) Carolyn Grey
2) Bon je l’ai fini il y a 3 jours.
3) «- J’ai acheté ce collier aujourd’hui sans raison particulière. J’avais envie de l’offrir à quelqu’un et je ne savais pas à qui. Maintenant que je vois comme il vous va bien, je voudrais qu’il soit à vous. »
4) Brooklyn follies de Paul Auster (2005).
5) Qui veut...



J’avoue avoir pris cette photo avant de songer à ce tag.
Il y a environ dix jours je me suis baladée dans Paris et j’ai fait l’acquisition de ce Paul Auster et de ces délicieuses petites chaussures, toute contente de moi (il faut dire que je revenais d’un long séjour franc-comtois et que si j’étais entourée de gens que j’adore, la Franche-Comté c’est pas la Franche Déconnade….)
Bon bref épanouie comme jamais grâce à mes achats (j’avais également trouvé des bas à rayures) et à un délicieux chocolat à l’ancienne dégusté à La Madeleine de Proust j’ai pris cette photo en rentrant chez moi. Mais j’avoue être un peu déçue par la photo, si mes souliers y sont parfaits, le livre de Paul Auster est en édition le livre de poche, il va donc dépareiller dans la bibliothèque à côté de ses beaux et grands frères qui eux sont édités dans la collection Babel, mon Brooklyn follies est donc condamné à être le vilain petit canard de mes Paul Auster.
Cucul la praline ? moi ?
Contrairement à d'autres j’assume pleinement mon statut de midinette.
Je suis une grande sentimentale un rien candide et alors ?
Midinette : De midi et dînette, littéralement « qui fait la dînette à midi ». Bon en général je me lève à midi, je suis donc une midinette et quelques…

Une midinette au sens vieilli du terme est une « Jeune ouvrière ou vendeuse qui travaillait dans une grande maison de couture ou de mode à Paris. »
Bon ok je ne travaille pas dans une grande maison de couture mais Lily Cole (top model britannique, laquelle se tape actuellement Jude Law, excusez du peu) prête régulièrement ses (jolis) traits à Suzanne..
Et si je passe beaucoup de temps dans les cafés parisiens pour lire ou pour écrire, pas une seule fois je n’oublie de me vernir les doigts de pied avant de sortir. Alors à bien y penser, je crois que non seulement je suis une midinette encrassée dans une certaine futilité mais en plus je suis irrécupérable.


mercredi 13 août 2008

Oh taisez-vous!

Jany : Je l'ai vue
Yvonne: Oui moi aussi
Jany (s'adressant à Luce): On vous a vue
Yvonne: Oui on vous a vue
Luce: Vous n'avez rien vu
Jany: Nous voyons toujours tout
Yvonne: La preuve c'est que nous répétons tout ce que nous voyons
Luce: Vous inventez
Jany: Non.. et il y a certaines choses que nous voyons sans les répéter
Yvonne: C'est exact je ne sais pas bien pourquoi mais il y a des événements que nous ne relatons pas
Luce: Garces
Jany: Vous dites
Yvonne: Je crois qu'elle vient de dire quelque chose que nous n'aimerions pas répéter.
Luce: Commères
Yvonne et Jany se sourient affectueusement. Luce marmonne une autre insulte, incompréhensible cette fois puis recommence à fouiller dans son sac.
Jany: Pourquoi faites-vous ça
Luce: Quoi donc
Yvonne: ça
Luce: Chercher dans mon sac
Jany: Oh vous ne cherchez pas, vous comptez
Luce: mais pas du tout
Yvonne: Si, vous comptez les morceaux de pain
Jany: que vous avez volés
Luce: Putes
Jany: Pourquoi volez-vous ce que l'on vous offre à chaque repas
Luce: Y en a que pour les riches
Yvonne: Ou que pour les pauvres
Jany: mais jamais pour nous, pour sûr
Luce: Y en a que pour les riches
Yvonne: disent ceux qui n'ont rien
Jany: Quelle mesquinerie
Yvonne: Rassurez-nous, vous n'êtes pas pauvre
Luce: Je suis complètement fauchée
Jany: Oh taisez-vous! Nous pourrions nous en souvenir
Yvonne: et le répéter ensuite
Jany: Et je présume que si nous en venions à parler de votre condition, nous pourrions sans le vouloir aborder le thème
Yvonne: Oui nous pourrions sans le vouloir glisser sur le pain
Luce: Garces
Jany: Oh
Luce: Je suis fauchée
Yvonne: Ce n'est pas si grave, ici il n'y a rien à acheter
Luce: Mais je ne peux pas je suis fauchée
Jany: Taisez-vous
Yvonne: Oui je suppose que c'est préférable
Luce: Commères
Jany: Elle n'a pas tout à fait tort


Presque pas de ponctuation, elle appartient entièrement à la lecture que vous en faites...