lundi 10 décembre 2007

Suzanne se repose dès qu'elle le peut!


Suzanne continue de divaguer mais elle ne trouve pas le temps (depuis plusieurs mois déjà) de taper ses textes (oui les personnages virtuels n'échappent pas aux contraintes spatio-temporelles de leurs créateurs).
Belle et Douce Année !

lundi 3 décembre 2007

Suzette cherche sa Jeannette!

Piouuuuuuuuuuu..... Envolée.... Sèche tes larmes fillette! Jeannette gambadant dans son nouveau champ pourrait croire qu'il pleut.... et comme chacun sait les lapins n'aiment pas la pluie!

samedi 10 novembre 2007

La vie de bohème..

Suzanne est d'accord
Mais le bain moussant du soir n'est pas
Négociable et Prokoviev
Pas davantage!

Quand le monde de Suzanne va mal...





- Elle envoie des sms à toutes les personnes de son répertoire en pleine nuit : "Pourquoi les gens me laissent-ils mourir seule, c'est indigne d'eux et c'est encore plus indigne de moi de le leur dire"


- Elle s'excuse maladroitement du lapin posé au Lièvre : " Rien ne sert de courir la tortue est actuellement au fond de son lit sous anxiolytique."


- Enfin elle discute avec elle-même de son désespoir et de l'intérêt d'être trop grande :

" - Attrape-la!
- Je n'ai jamais su grimper à la corde
- Utilise-la pour te pendre!
- Je n'y verrais pas d'inconvénients si elle n'était pas si longue et si je n'étais pas en train de marcher dessus."

( Qui de la corde ou de Suzanne? C'est sans importance finalement)

lundi 29 octobre 2007

Dur retour à la réalité!

Je ne suis pas une pivoine.
Je l'ai réalisé ce matin.
Comme tout vérité qui vous arrive enfin (alors qu'il fait froid dehors et que contrairement à la pivoine vous survivez), comme toute vérité je l'ai reçue brutalement.
Je savais déjà que je n'avais pas son parfum.
Je savais déjà que je n'avais ni sa douceur de papier de soie ni sa rondeur de boule de papier destinée à la corbeille.
J'avais déjà constaté que je n'avais pas cette faculté d'être ou fushia ou rose pâle; j'en étais venue à minimiser le fait de n'appartenir à aucune espèce de pivoine.
Et puis ce matin j'ai lu le langage des fleurs.
La nouvelle est tombée comme un couperet: "la pivoine est synonyme de sincérité".
Comment quelqu'un qui se ment à soi-même depuis tant de saisons peut-il prétendre être une pivoine?
Je ne suis donc pas une pivoine. A le savoir peut-être...

A vos plumes!

Je travaille actuellement sur un projet de création théâtrale et l'idée de base est "Notre rapport aux Héros". Pour ça j'ai besoin d'un maximum de témoignages.

Si vous voulez apporter votre contribution et parler de votre héros (ou héroïne), contactez-moi à cette adresse les_berlinoises@yahoo.fr et je vous enverrais alors un petit texte explicatif!

J'attends un maximum de participations.



PS: je m'engage à offrir des bonbons à tous (parce que les fleurs c'est trop périssable!)

jeudi 4 octobre 2007

Remets toujours à demain ce que tu peux faire aujourd'hui avec un peu de chance tu n'auras plus à le faire...

Je suis au bord...je me sens mal mais je sais que ça ira mieux demain....quand tout finira bien, vilaine digression, les chansons de l'enfance alors là c'est terrible, mon propos : ça ira mieux demain, c'est mieux ainsi et pour moi et pour les autres et aussi...voilà que je me perds à nouveau, ça ira mieux demain. Nous sommes déjà demain, je m'accorde vingt-quatre heures de plus pour aller mieux, j'irai dormir au début de la vingt-troisième cela me donnera six heures de plus disons huit avec un bon somnifère, et après un nouveau subterfuge sera nécessaire, ou alors la fin : fin heureuse, fin malheureuse mais fin et sinon une ruse je tiendrais bien jusqu'à la mort naturelle, être une vieille dame malheureuse qui aura peur de mourir si le grand amour surgit la quatre vingt dixième année et si rien une vieille coquette qui se donnera vingt-quatre heures de plus pour être heureuse.

mercredi 12 septembre 2007

Petit échange entre Suzanne et elle-même

-Qu'est-ce que tu fais?
- Je regarde par la fenêtre.
- Que fais-tu?
- Je regarde par la fenêtre.
- Les volets sont fermés!
-C'est possible...

mardi 4 septembre 2007

oooo PUB oooo

Vous, qui habitez la région parisienne :
A voir absolument
Vers ma pâle étoile mis en scène par Agnès Cambier, renseignements sur le site de la compagnie http://3cordesasonart.free.fr/.

lundi 3 septembre 2007

Quand Suzanne fait son autoportrait !


Description physique : Des yeux ronds très grands qui grignotent chaque jour un peu plus le reste de son visage. Un front blond. Quant à sa silhouette : R.A.S.

En son for intérieur : C'est une gare immense mais vide. Il y a une dizaine de quais mais pas un seul train. Il y a des guichets mais personne derrière ce qui n'a aucune importance puisqu'il n'y a pas l'ombre d'un voyageur. Seule au milieu du hall, sa valise à la main elle se dit que forcément le chauffeur de taxi s'est trompé.

La machine à fabriquer la gloire

Un laboratoire entièrement blanc, une énorme machine sur une table trouée au centre, la machine est fixée à l'intérieur.
Le professeur s'agite, l'assistant le suit dans la pièce, il est tout aussi agité. L'homme qui ne parle pas reste immobile dans un angle de la pièce et se tait comme à son habitude.

Le professeur : Le rendement de cette machine c'est la gloire et c'est bien pour ça que nous avons un problème.

L'assistant : (essoufflé) Posons-nous un instant! La gloire n'a jamais été un problème, je dirais plutôt...mais si vous me le permettez..

Le professeur : Je vous le permets. Allez-y!

L'assistant : Dans ce cas je dirais plutôt qu'il s'agit de la postérité.

Le professeur : Expliquez-vous!

L'assistant : La postérité est le rendu souhaitable d'une machine.

Le professeur : Cela ne fait aucun doute, toutefois si vous pouviez préciser votre pensée...

L'assistant : Il me semble que tout savant qui met au point une machine révolutionnaire a de fortes chances de voir la postérité se signer devant son nom.

Le professeur : Certes, mais je ne suis pas à la recherche de la postérité, les honneurs pour moi-même, non. Je cherche à mettre au point la machine à fabriquer la gloire.

L'assistant : Oui et ça c'est fort intelligent!

Le professeur : Quoi donc?

L'assistant : Et bien ça, la gloire pour autrui et par voie de conséquence la postérité pour vous-même. Il fallait y songer! (très essoufflé) Posons-nous!

Le professeur : Posez-vous! Je ne recherche pas la postérité mais nous avons un problème plus important que l'ego d'un professeur aussi brillant soit-il, nous sommes face à une lourde contradiction.

L'assistant : Une contradiction de quel ordre?

Le professeur : (offusqué) Cette machine n'a pas d'ordre vous le savez! Ce que vous dites n'a aucun sens!

L'assistant : (hésitant) Cette machine n'a pas de sens non plus.

Le professeur : C'est exact cette machine n'a pas de sens, vous progressez vite malgré tout.
Revenons à notre contradiction. Le problème est le suivant : la gloire est un but intellectuel...Vous me suivez?

L'assistant : Parfois.

Le professeur : Je vois... (long silence)... et actuellement?

L'assistant : Peu pour ainsi dire pas. Mais peut-être qu'en m'efforçant...

Le professeur : Qu'est-ce qu'une machine? (long silence) Une machine est un moyen physique. Pouvez-vous déterminer un point commun entre une machine, moyen physique et la gloire, but intellectuel, je vous le rappelle? Ce qu'il nous faut c'est un point commun permettant de former l'unité "machine à gloire".

L'assistant : Là je ne vois pas.

Le professeur et l'assistant s'agitent à nouveau dans l'espace. L'homme qui ne parle pas sort de la pièce.

dimanche 26 août 2007

Dans la peau de Rebecca


Piensa en mi. Rouge puis noir, je ferme encore les yeux tous les soirs pour entendre le bruit de ses talons, les aiguilles sur le parquet.

Elle a raison, il faut que je traite différemment mes problèmes avec les hommes. Plus de clic-clic, plus de couic!

Letal, El juez, Hugo, Eduardo; la multitude et le grain de beauté sur le gland appartiennent déjà à l'avenir.

"Si tienes ganas de llorar, piensa en mi"

Je pense à toi et je constate qu'ils sont hauts tes talons aiguilles.


Reine et Paulo (ndlr: Suzanne les trouve intrigants ces deux-là)

Reine - Qui est-ce?
Paulo - Pas la moindre idée.
Reine - C'est qui?
Paulo - Je ne sais pas.
Reine - Il est nu! Il doit être mort?
Paulo - Peut-être
Reine - Si on est fou, on est mort.
Paulo - Oui mon coeur, c'est la moindre des choses!
Reine - Pourquoi tu dis ça? Pour me faire plaisir?
Paulo - Je dis ça parce que dans notre situation...et aussi un peu pour te faire plaisir.
Reine- Tu es gentil!
Paulo - Tu es gentille également
Reine - Hier ils étaient tous nus.
Paulo - Tous morts mon joli coeur?
Reine - J'ai tendance à croire que ce sont tous des anges
Paulo - Des anges, tu dis?
Reine - Oui. Tu sais le corse?
Paulo - Mort?
Reine - Comme la bougie! Tu sais comment?
Paulo - Etouffé par un coussin?
Reine - Ou un coussin l'a étouffé!
Paulo - Nous ne le saurons jamais. (Pause) Tu ne devrais pas....
Reine - Tu sais on n'est pas très frais.
Paulo - Justement.

vendredi 17 août 2007

Quand Suzanne se rêve en cerise....

Etre sa cerise
La cerise sur le gâteau
Le gâteau : une forêt noire
De mon corps sortira sa progéniture
Le souhaiter heureux avec juste ce qu'il faut de blues certains soirs}
Etre sa cerise
La cerise sur le gâteau
Parfumée à l'eau de sa vie
Un goût de bonheur, bien entendu
Le "oh" à la bouche qui m'engloutit
Il se délecte de moi le rêveur, bien entendu
Etre sa cerise
La cerise sur son gâteau
Attention à ne pas devenir le noyau dur de l'existence
Rester juste la cerise qui se garde la meilleure part
La cerise ronde aimée pour sa circonstance

dimanche 12 août 2007

Le pourquoi du comment ça va de Suzanne

- Comment ça va?
- C'est à moi que vous vous adressez?
- Vous ne souhaitez pas me répondre?
- Pourquoi? Pourquoi souhaitez-vous savoir comment je vais?
- Est-ce si terrible de demander à une jeune femme comment elle va?
- Vous attendez une réponse? Qui vous envoie?
- Pourquoi serais-je envoyé par quelqu'un? Pourquoi me privez-vous de l'initiative de cette question?
- Est-ce que nous nous connaissons?
- Cela changerait-il quelque chose?
- N'est-il pas normal de s'inquiéter de savoir comment se porte une connaissance?
- Souhaitez-vous me connaître?
- Me prenez-vous pour ce genre de personne?
- C'est amusant : "ce genre de personne" dites-vous? Pourquoi refusez-vous de répondre à ma question? Vous êtes orgueilleuse, je vois juste?
- Avez-vous conscience que votre comportement est déplacé? Si j'allais mal vous seriez embarrassé, n'est-ce pas? N'auriez-vous pas été gêné si à votre "comment ça va?" je m'étais effondrée en larmes? N'avez-vous pas songé un seul instant que je pouvais aller mal?
- Pensez-vous avoir l'apparence de quelqu'un qui va mal?
- Le pensez-vous? Seriez-vous assez sadique pour vouloir me faire pleurer devant vous alors que nous ne nous connaissons pas?
- Pourquoi voyez-vous le mal partout?
- Pensez-vous que le fait que je ne sois pas malheureuse vous excuse? Et si j'étais follement heureuse mais que mon bonheur soit intime, votre question ne serait-elle pas une fois encore déplacée? Pourquoi refusez-vous d'admettre que votre "comment ça va" est obscène?
- Etes-vous heureuse?
- Comment osez-vous? Et si je n'étais ni heureuse ni malheureuse, ne serait-il pas abject de votre part de me faire prendre conscience de la médiocrité de mon état? Qu'attendez-vous? Pourquoi cette question?
- Bon si je m'en vais, me promettez-vous de ne pas m'oublier?

mardi 7 août 2007

Non, merci

C'est étrange je ne sais pas dire merci, d'aussi loin que je me souvienne je n'ai jamais eu à remercier quelqu'un. Je ne ressens pas de besoin, encore moins d'obligation.
Peut-être que si un jour quelqu'un me sauvait la vie (en présupposant que je tienne à rester en vie), oui peut-être qu'un événement d'une telle importance (je présuppose donc que je tiens fortement à la vie) pourrait faire naître en moi quelque chose qui me donnerait l'envie de remercier cette personne. Encore faudrait-il que le mot me vienne à l'esprit, je ne suis pas habituée. Il faudrait que je sois drôlement émue pour avoir envie de dire merci et à celà s'ajouterait le bouleversement causé par cet élan naturel de gratitude naissant en moi. Encore faudrait-il que l'émotion engendrée par l'envie de remercier n'étrangle pas ma voix.

Le cauchemar du tabouret (sans même un verbe pour se défendre)

Pas très stable comme chaise, plutôt l'air d'un tabouret, un tabouret pour sûr, pas de chance! Pas l'impression que la longueur de mes jambes ou bien la hauteur de mes pieds, ça alors pas de chance; ça non un tabouret tout pourri et trop haut en plus...et les trois pieds pas pareils, un plus court.
Bon la consigne : le cul sur la chaise (un tabouret en l'occurence). La chaise ou rien, si pas de chaise, pas de rendez-vous. Posé sur le tabouret et mes pieds si loin du sol, de la MERDE ce tabouret! Mais qui, ça alors qui? Un rendez-vous sur une chaise pourrie, qui?
15h45 sur la pendule et toujours rien!... poutant assis avant 15h30, habillé élégamment, aucune erreur.
Et toujours rien et pas stable ce tabouret de con.
D'un coup encore moins stable, une rébellion? PAS DE REBELLION POUR LES MEUBLES ! (très drôle : pas de rébellion pour les meubles!) Marre de cette chaise, même pas une chaise, un ta-bou-ret MINABLE.
Et ce rendez-vous? Et la lettre? Et la lettre pour ce rendez-vous? Mais qui? Pourquoi? Et pourquoi sur ce tabouret?
Rien à foutre du tabouret, un homme libre moi, tant pis pour le rendez-vous! A la maison!
Oh non, mon pantalon ... mon pantalon collé à la chaise, toute la journée sur cette chaise, même pas une chaise, un tabouret, un vilain tabouret, toute la nuit sur un tabouret de merde. Et si personne, alors ... toute la vie?
Tant pis pour le pantalon.................................ma main collée à la braguette? Pourquoi? Pourquoi une belle lettre pour un faux rendez-vous sur un tabouret de merde? Pourquoi le pantalon collé au tabouret, la main collée à la fermeture éclair du pantalon? Qui? Un ennemi pour sûr, mais qui?
La réponse sur la lettre, mais bien sûr!.............................la lettre collée dans la poche du pantalon et mon autre main.......indissociable de la poche car collée aussi. Seulement deux mains, les deux collées! fichu, complètememt fichu!
LE LIEN : toujours le pantalon, à chaque fois le pantalon: le pantalon collé au tabouret, à la main, à la lettre, à l'autre main; le pantalon collé à tout.
Tant pis à la maison avec le tabouret collé aux fesses, de l'art contemporain pour les voisins curieux!
Oh non!..................... le tabouret collé au sol.......une larme sur ma joue gauche.

Petit échange entre Suzanne et...elle-même

- C'est étrange non?
- Oui c'est vrai.
- Les chats ne meurent jamais d'ennui
- Non surtout deux fois de suite. Jamais...
- C'est étrange... un chat qui n'aurait pas retenu la leçon ... peut-être
- Et pour l'ennui?