mercredi 19 novembre 2008

Un baiser...

Il a passé sa langue ... juste l'extrémité. Est-ce qu'il m'a goûtée? (j'en rougis là maintenant) Soudain j'ai eu faim ... ou soif? Envie de goûter moi aussi? Enfin elles se sont rencontrées. Les miennes ont disparu quelques secondes puis les siennes se sont entrouvertes et mon sourire s'est libéré. Le choc n'en fut pas un. La rencontre furtive mais agréable. C'était après mon malaise mais bien avant que je ne vomisse, et juste après mon fou-rire. Je souris en y repensant et ma lèvre inférieure se fendille, je saigne un peu. Tout à l'heure j'ai renversé mon verre de vin sur ma manche. C'était amusant j'agitais mon avant-bras (je me trouvais sexy à ce moment précis) jusqu'à ce que le liquide arrive à mon poignet. On aurait dit que je m'étais taillée les veines. J'ai goûté mon sang, c'était du Haut Médoc alors j'ai ri. Il a ri aussi, sans même avoir goûté mon sang... bizarre ce garçon.

mardi 7 octobre 2008

Je veux la même!

La semaine dernière France 2 a diffusé en 3ème partie de soirée (finalement ce n'est pas si mal d'être insomniaque) Cría Cuervos en vo*.

Ce film n'est pas transcendant mais il est délicat, pudique. Et la distribution est excellente.
Ana Torrent est vraiment merveilleuse. Alors bien sûr il y a un charme propre à l'enfance mais cette gamine (qui n'en est plus une, elle est née en 66) est vraiment exceptionnelle.



Voici une scène d'un autre de ses films El espíritu de la colmena, parce qu'en plus elle a eu très jeune une filmographie intéressante.


Puis une scène du film de Carlos Saura.

Oui je l'avoue, je suis complètement gaga de cette fillette. Cassandre je te parie un paquet de bonbons qui piquent, que tu vas l'être aussi.

* Oui à vous aussi ça vous semble normal. Sauf que ces quinze derniers jours Arte a diffusé (entre autres) La vie des autres et Good bye Lenin en VF. C'est le début de la fin...

dimanche 21 septembre 2008

Message perso (que tout le monde va lire je sais c'est un peu couillon)

Ceci est une déclaration d'amour bloguienne publique (par la force des choses) qui ne s'adresse qu'au Fantôme de la lune .
Si vous n'êtes pas concerné, merci de bien vouloir fermer les yeux tout en faisant glisser lentement la petite flèche à l'aide de votre souris. Vous pouvez également tourner le dos à l'écran mais ça me semble moins pratique...
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Cher Fantôme de la lune,
Votre post-it m'a beaucoup touchée mais je ne suis pas une grande fan des chaînes.
De plus si j'ai été ravie de le recevoir, je n'ai pas du tout envie de l'offrir, le voyage lui a un peu fait perdre de sa valeur.
Le problème est que je ne sais pas dessiner (la création de Suzanne m'avait pris quelque chose comme cinq heures), je ne sais pas me servir d'un logiciel de dessin non plus, je ne sais même pas télécharger ce genre de chose.
Je fais donc appel à votre imaginaire que je sais très riche.
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Voici le texte, je vous laisse le choix de l'illustration, n'hésitez pas à piocher chez Rembrandt* ou ailleurs...
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I love your blog
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* Je sais de source sûre qu'il ne peut rien vous refuser.

samedi 6 septembre 2008

Brèves de Banque!

Louloubar: 71% des employées de la Banque Populaire se revendiquent ouvertement pétasses à temps plein. Et toi?
Suzanne : Bah on n'est pas populaire sans raison.


Jos' est une vraie bosseuse. Elle ne compte pas ses heures; et encore moins ses mots.
Jos' : Tu peux t'occuper de la mise en plis s'il te plait.
(ok, à qui est-ce que je dois poser des bigoudis?)
Le courrier doit partir aujourd'hui!
(Ah! ... ouais finalement on est pas si polyvalent que ça dans une banque)
Jos' : J'ai le dos en marmotte.
(Comme elle le répète souvent j'en déduis que c'est plus douloureux qu'un dos en compote ou en marmelade)


Je tiens à préciser que Jos' n'est pas son vrai prénom et que si je me garde de donner le vrai c'est parce que je porte un regard amusé mais sympathique sur cette dame qui m'a accueillie avec gentillesse dans son service.
Celà dit Madame Jos' si tu lis ce billet, sache que me faire commencer à 7h30 alors que tout le monde arrive à 9h, c'est vraiment pas cool de ta part!
D'ailleurs si quelqu'un sait où on peut trouver du Cresoxipropanediol En Capsule, il me faudrait au moins ça pour tenir le coup.

dimanche 24 août 2008

Tag d'une midinette en vrac*





Les règles

1) Indiquez le nom et le lien vers le blog de la personne
2) Prendre le livre que l’on lit actuellement ou que l’on préfère à la page 123.
3) Recopier le texte de la 5ème phrase et des 3 suivantes.
4) Indiquer titre et auteur du livre.
5) Choisir 4 autres blogeurs / blogeuses


Le Tag

1) Carolyn Grey
2) Bon je l’ai fini il y a 3 jours.
3) «- J’ai acheté ce collier aujourd’hui sans raison particulière. J’avais envie de l’offrir à quelqu’un et je ne savais pas à qui. Maintenant que je vois comme il vous va bien, je voudrais qu’il soit à vous. »
4) Brooklyn follies de Paul Auster (2005).
5) Qui veut...



J’avoue avoir pris cette photo avant de songer à ce tag.
Il y a environ dix jours je me suis baladée dans Paris et j’ai fait l’acquisition de ce Paul Auster et de ces délicieuses petites chaussures, toute contente de moi (il faut dire que je revenais d’un long séjour franc-comtois et que si j’étais entourée de gens que j’adore, la Franche-Comté c’est pas la Franche Déconnade….)
Bon bref épanouie comme jamais grâce à mes achats (j’avais également trouvé des bas à rayures) et à un délicieux chocolat à l’ancienne dégusté à La Madeleine de Proust j’ai pris cette photo en rentrant chez moi. Mais j’avoue être un peu déçue par la photo, si mes souliers y sont parfaits, le livre de Paul Auster est en édition le livre de poche, il va donc dépareiller dans la bibliothèque à côté de ses beaux et grands frères qui eux sont édités dans la collection Babel, mon Brooklyn follies est donc condamné à être le vilain petit canard de mes Paul Auster.
Cucul la praline ? moi ?
Contrairement à d'autres j’assume pleinement mon statut de midinette.
Je suis une grande sentimentale un rien candide et alors ?
Midinette : De midi et dînette, littéralement « qui fait la dînette à midi ». Bon en général je me lève à midi, je suis donc une midinette et quelques…

Une midinette au sens vieilli du terme est une « Jeune ouvrière ou vendeuse qui travaillait dans une grande maison de couture ou de mode à Paris. »
Bon ok je ne travaille pas dans une grande maison de couture mais Lily Cole (top model britannique, laquelle se tape actuellement Jude Law, excusez du peu) prête régulièrement ses (jolis) traits à Suzanne..
Et si je passe beaucoup de temps dans les cafés parisiens pour lire ou pour écrire, pas une seule fois je n’oublie de me vernir les doigts de pied avant de sortir. Alors à bien y penser, je crois que non seulement je suis une midinette encrassée dans une certaine futilité mais en plus je suis irrécupérable.


mercredi 13 août 2008

Oh taisez-vous!

Jany : Je l'ai vue
Yvonne: Oui moi aussi
Jany (s'adressant à Luce): On vous a vue
Yvonne: Oui on vous a vue
Luce: Vous n'avez rien vu
Jany: Nous voyons toujours tout
Yvonne: La preuve c'est que nous répétons tout ce que nous voyons
Luce: Vous inventez
Jany: Non.. et il y a certaines choses que nous voyons sans les répéter
Yvonne: C'est exact je ne sais pas bien pourquoi mais il y a des événements que nous ne relatons pas
Luce: Garces
Jany: Vous dites
Yvonne: Je crois qu'elle vient de dire quelque chose que nous n'aimerions pas répéter.
Luce: Commères
Yvonne et Jany se sourient affectueusement. Luce marmonne une autre insulte, incompréhensible cette fois puis recommence à fouiller dans son sac.
Jany: Pourquoi faites-vous ça
Luce: Quoi donc
Yvonne: ça
Luce: Chercher dans mon sac
Jany: Oh vous ne cherchez pas, vous comptez
Luce: mais pas du tout
Yvonne: Si, vous comptez les morceaux de pain
Jany: que vous avez volés
Luce: Putes
Jany: Pourquoi volez-vous ce que l'on vous offre à chaque repas
Luce: Y en a que pour les riches
Yvonne: Ou que pour les pauvres
Jany: mais jamais pour nous, pour sûr
Luce: Y en a que pour les riches
Yvonne: disent ceux qui n'ont rien
Jany: Quelle mesquinerie
Yvonne: Rassurez-nous, vous n'êtes pas pauvre
Luce: Je suis complètement fauchée
Jany: Oh taisez-vous! Nous pourrions nous en souvenir
Yvonne: et le répéter ensuite
Jany: Et je présume que si nous en venions à parler de votre condition, nous pourrions sans le vouloir aborder le thème
Yvonne: Oui nous pourrions sans le vouloir glisser sur le pain
Luce: Garces
Jany: Oh
Luce: Je suis fauchée
Yvonne: Ce n'est pas si grave, ici il n'y a rien à acheter
Luce: Mais je ne peux pas je suis fauchée
Jany: Taisez-vous
Yvonne: Oui je suppose que c'est préférable
Luce: Commères
Jany: Elle n'a pas tout à fait tort


Presque pas de ponctuation, elle appartient entièrement à la lecture que vous en faites...

mercredi 23 juillet 2008

mercredi 2 juillet 2008

Chronique d'une simple histoire de fesses


Une camionnette essaye de sortir de son emplacement et le conducteur, un de ceux qui ne doutent de rien et certainement pas de lui, recule et pousse la voiture garée derrière. Sur le trottoir d'en face une adolescente est figée debout face à lui dans une position quasi-neutre, elle n'a pas l'air d'attendre pourtant. Le type l'aperçoit, se dit qu'elle est trop jeune pour être la propriétaire du véhicule dont il vient de défoncer l'avant et reprend son activité de destruction. Seulement voilà la demoiselle semble bien regarder dans sa direction, agacé il descend de son véhicule et se dirige vers elle. Alors qu'il commence à l'agresser verbalement, la jeune femme baisse les yeux timidement et lui explique qu' elle était en train de regarder le couple de dos sur le trottoir derrière la camionnette. Elle précise même qu'elle les a vus par hasard, elle cherchait une station vélib. En effet l'adolescente est restée perplexe devant le fait que cet homme et cette femme qui n'ont pourtant pas la même taille, ont les fesses à la même hauteur. Le conducteur ne comprend pas, la traite de "petite conne", remonte dans sa camionnette, finit de la dégarer et démarre en trombe. La jeune fille regarde stupéfaite la camionnette s'éloigner dans la rue puis s'aperçoit que les deux fessiers ont malheureusement disparu ... mais il reste un vélo avec panier.

mardi 17 juin 2008

vendredi 13 juin 2008

Judy, Marilyn, le psy et moi...


Somewhere over the raimbow...hum hum ; depuis que j'ai revu cette séquence du magicien d'Oz, cette chanson ne me quitte plus, je la fredonne à longueur de journée.

Je viens de finir un des livres les plus captivants de ma courte vie de lectrice : Marilyn, dernières séances de Michel Schneider.


Le parti-pris de l'auteur est de nous présenter Marilyn Monroe sous l'oeil de son psychanalyste, Ralph Greenson...Il nous livre donc les deux dernières années de la vie de Norma Jeane, laquelle possède un regard brillant, ironique et désespéré sur Marilyn Monroe.

L'auteur montre à quel point Marilyn est la fille du cinéma Hollywoodien et de la psychanalyse. Ils ont tous deux détruit ce qu'il restait de Norma Jeane Baker.

Et lorsque le Docteur Greenson la prend sous son aile pour l'aider à se reconstruire, c'est une passion incongrue qui commence... et qui achèvera ce qu'il restait de Marilyn ou de Norma... peu importe.

Non content de nous en apprendre plus sur le Mythe « MM », Schneider nous entraîne dans une réflexion sur les rapports entre le cinéma et la psychanalyse. A cet âge du cinéma et de la psychanalyse, les liens qui unissaient les deux sphères étaient étroits. Beaucoup d'acteurs ont eu recours à la psychanalyse pour que le « Show » puisse continuer. Beaucoup de stars hollywoodiennes de l'époque avaient en commun un psy.
Voilà ce que Wexler (psy également) dit à Greeson en 1978 à propos de la place de la psychanalyse à Hollywood: "ce ne sont pas des coïncidences sociologiques mais des liens psychiques incestueux, qui tissent une trame, un filet, un réseau, appelle ça comme tu veux, à l'intérieur duquel la vie psychique et les cures de Marilyn se sont déroulées. La mort de ta patiente a fait exploser le système."
Michel Schneider nous décrit une Marilyn qui se sert d'un système pour échapper à un autre.

La construction de l'ouvrage est fondée sur de nombreux "flash back" dont on ne comprend pas toujours a priori la nécessité, sinon de style. C'est un roman basé sur des témoignages et sur les écrits de différents psychanalystes de l'époque. Et comme c'est un roman certains éléments sont probablement inexacts, tant pis! C'est particulièrement bien écrit, l'histoire de ce couple improbable est à la fois touchante et effrayante.
J'ai eu du mal à admettre que le livre était fini et que je devais le refermer.


Et puis il y a ce dernier détail: dans le dernier tiers du livre, la mort de Marilyn est abordée pour la première fois. Ses obsèques ont lieu et parce qu'elle adorait cette chanson, les organisateurs ont choisi de passer Somewhere over the rainbow. Ah merci!

samedi 7 juin 2008

La Flaque

J'ai passé le début de soirée au bar. J'ai pris un premier verre de vin rouge puis la timidité aidant un deuxième. Une heure que le spectacle est terminé, les gens se sont naturellement répartis en petits groupes et bavardent. La populasse semble passer une bonne soirée. Il n'y a vraiment que dans mon groupe -constitué de moi seule- que l'ennui et la timidité semblent se marrer comme des baleines. Vite un verre! -Ah il n'y a plus de vin rouge? Euh... aucun problème: "Blanc sur rouge rien ne bouge!", n'est-ce pas?
J'ai souri, la personne affairée au service non. Bon! Vite un autre verre!
Il pique ce vin et puis j'ai un peu chaud! - C'est fou ce qu'il fait chaud ici!
J'ai souri, l'homme en face de moi aurait bien voulu mais visiblement il n'a pas réussi. Bon! Encore un verre, je m'y habitue à ce vin finalement par contre cette chaleur est insupportable. Je suffoque, il faut que je boive.
-Ah il n'y a plus d'eau? - Non, je vais voir s'il en reste dans la réserve. - Non ne vous dérangez pas je vais reprendre un peu de vin.
Oui je sais j'aurais dû répondre "oui merci" mais c'est la première fois depuis le début de la soirée que quelqu'un m'adresse la parole, ça m'a troublée. Bon! Un verre ne peut plus me faire de mal.
Je sens des gouttes de sueur perler sur mon front, si ça continue je vais fondre. Oui c'est ça je suis en train de me transformer en flaque. Heureusement c'est une flaque d'eau, j'espère que je ne sens pas le vin. Oh merde je suis en train de me répandre, moi qui voulais passer inaperçue, c'est franchement raté! Je grossis à vue d'oeil.
- C'est trempé ici!
- Ah, quelqu'un a probablement renversé un verre.
- Pas un seul, je dirais plutôt une carafe. Passe-moi le tas de serviettes en papier s'il te plait.
Eh voilà maintenant ils m'épongent, c'est affreusement gênant. Il faut "un tas de serviettes en papier" pour m'essuyer, j'ai honte, c'est si infantilisant. Je n'aurais pas dû boire! Je suis devenue un tas de serviettes chiffonnées et imbibées. J'ai investi un demi-salaire dans une robe de cocktail et je finis dans une poubelle de table. J'ai envie de pleurer, ce qui est la dernière chose à faire si je souhaite sécher au plus vite. Je n'aurais pas dû boire!

jeudi 5 juin 2008

Cat Power ou le Pouvoir enivrant d'une Icône glamrock bluesie


Devinette: Que représente cette photo?


- Une rose, oui mais encore?


- en piteux état certes


- Non, Suzanne n'a pas fouetté son amant avec.


- Non, Suzanne n'a pas été fouettée avec cette rose!



Réponse : Dimanche 1er Juin à l'Olympia, concert de Cat Power!


Chan Marshall entre en scène! Ce que je vois en premier, ce grain de beauté bien sûr et son regard surtout. La belle porte les cheveux attachés simplement en queue de cheval, sa frange tombant au ras de ses yeux charbonneux.

Sa tenue: un slim noir (revers en bas), des derby blanches très masculines et une chemise kaki, c'est aussi simple et efficace que ça. Pour la deuxième partie du spectacle elle a troqué la chemise contre un T-shirt noir sans manche lui dénudant largement l'épaule gauche.


Et puis sa voix grave et profonde et ses mélodies envoûtantes feront le reste.

Pour les chansons, beaucoup appartiennent au répertoire de la belle, des reprises également de Bob Dylan et Janis Joplin entre autres. Elle est tellement avec la musique que ses doigts se crispent, elle monte sur la pointe des pieds, la nuque part en arrière parfois... très orgasmique sa musique! Pour nous aussi d'ailleurs!

Ses musiciens sont extra, le batteur Jim White est incroyable.


Et mademoiselle M. balance des pétales de roses blanches et puis à la fin du show ses fans en réclamant encore, elle balance les fleurs elles-mêmes puis les bouteilles d'eau du groupe (pleines évidemment), quand je pense que le vigile à l'entrée a ôté le bouchon de la mienne pour être sûr qu'elle ne servira pas de projectile et que j'ai eu les pieds trempés toute la soirée.
Sinon c'était vraiment pas mal!

mercredi 14 mai 2008

Brèves de télé!

Merci de bien vouloir l'éteindre!

dimanche 11 mai 2008

Parisiens, Parisiennes, Banlieusards, Banlieusardes!


Faites donc un tour dans Berlin, ou plus exactement dans ce qui ressemble à un Berlin fragmenté.
Pendant 1h15 les comédiennes (excellentes) portent avec beaucoup d'énergie et de poésie une vision-mosaïque de Berlin. Comme dans tous les collages en faïence ou autres on y voit des rondeurs comme celles de Jean-Bobby le cactus mais beaucoup d'angles également. On voyage dans l'espace berlinois mais aussi dans un temps propre aux lieux qui ont une histoire.
Ce Berlin-Fragments écrit et mis en scène par Manon Heugel est une vraie réussite, ces fragments ont pour fil une histoire que je ne souhaite pas vous révéler (chacun sa route) et qui donne une fluidité (nécessaire) à l'ensemble.
Seul bémol : 2 ou 3 noirs qui cassent un peu le rythme, je pense à un changement de lumière après un baiser que j'aurais souhaité plus doux.
La dernière image vous laisse sur le béton berlinois ou peut-être à Bollywood ou à Broadway ou dans un ciné de quartier à Paris ou sur une plage de la Côte d'Azur. Ne vous inquiétez pas, où que vous soyez vous trouverez un métro pour rentrer chez vous.
Petite info pour finir, j'étais accompagnée d'une amie qui a trouvé le texte particulièrement bien écrit, je suis assez d'accord.

Je vous conseille ce voyage!

vendredi 2 mai 2008

Est-ce que c'est moi la tache?

J'ai une écriture appliquée, une écriture d'institutrice, personne ne me dira le contraire. J'utilise encore des buvards parce que cela devient difficile de s'en procurer, c'est comme pour le porte-cigarettes, Suzanne sait de quoi je parle. Encore qu'un fume-cigarette se trouve plus facilement qu'un buvard je suppose, oui maintenant que j'y songe le buvard est plus difficile à trouver. J'assume mon écriture et le buvard aussi. Mais j'ai toujours de l'encre sur les doigts. Je suis brouillonne, je suis même un peu crado oui. Mes doigts sont recouverts de petites taches bleues ou noires. Je n'accepte pas cette idée. Comment une bonne élève peut-elle avoir des mains de souillon? Quand les autres me traitent d'intello, ils ne vont pas jusqu'au bout de leur pensée. J'entends ce qu'ils n'osent pas dire :"Regardez la première de la classe a plein d'encre sur les doigts, c'est une souillon!", "Intello, souillon!" "Cendrillon, souillon!".

Il y a une semaine je me suis enfin décidée à me maquiller. Je crois que ça ne me va pas mais ce n'est pas ce qui m'embête le plus. Quand j'ouvre un de mes livres il y a toujours des tâches de maquillage. Aujourd'hui au milieu de mes notes dans la marge il y avait une minuscule tâche de blush crème pétale de rose. Par chance la tâche ne pouvait pas mieux tomber, elle était juste au-dessus d'un i. Mais je sais qu'une prochaine fois un point plus gros et plus vif pourrait empêcher la lecture d'un mot.

dimanche 27 avril 2008

lundi 14 avril 2008

Prière pour un Nègre Fondamental...


Cher Aimé,
Ne soyez donc pas si pressé!

samedi 12 avril 2008

...

1) Je vous conseille ce blog http://louloubar.wordpress.com/

2) Je vous conseille le film Les Faussaires (instructif) et les Barbes à papa de la foire du trône.

Au plaisir

jeudi 20 mars 2008

La condition féminine vue par Suzanne


Que celle qui n'a jamais rêvé d'être une femme moderne à l'allure rétro lui jette la première pierre!

Je vais bien, ne vous en faites pas


Des nouvelles toutes tièdes...de mon quotidien (en image car chez Les Cahiers de Suzanne on ne se fout pas de votre gueule)


Et sinon j'assume enfin, je me lance dans l'écriture de mon premier roman (si si je commence bientôt) alors les textes courts de Suzanne vont devoir attendre un peu que je les mette en ligne.


Mais jolie Suzie don't worry! be happy! je suis changeante comme le temps et mon roman fait partie de ces nombreux travaux très importants au jour d'aujourd'hui!
Demain est un autre jour!

mardi 11 mars 2008

Ou ou oh oh...

lundi 10 mars 2008

Réglisse salaud! la Peuple aura ta peau!

A quoi t'ont servi tes yeux bleus?
Ordure!
Traître!
Va, salaud je ne te hais point.....

samedi 26 janvier 2008

Quand Suzanne se rêve désinvolte...


Je ne rêve pas de la grande aventure mais juste d'une toute toute petite désinvolture, un rien de mauvaise éducation. Faire un geste obscène dans le noir, être en retard quand je n'ai pas rendez-vous et peut-être si j'en ai l'audace insulter un sourd qui me tournerait le dos! Je voudrais être désinvolte sans être démasquée. Merci à tous ceux qui me liront de ne pas l'ébruiter. Je sens que la désinvolture ne fait que m'éffleurer!

L'essentiel est aujourd'hui, L'essentiel est toujours lui!


Phèdre embrassant les restes d'Hippolyte

Quasimodo et Esmeralda côte à côte allongés

Toi mon amour, mon cher accolyte

Je ne nous souhaite pas une grande destinée


Peu importe l'incroyable résultat dont le chemin n'en vaudrait pas la peine

Peu importe si tu n'as pas toujours été là qu'au dernier moment tu reviennes


Je te veux aujourd'hui

Je le veux Lui
S'est-il seulement reconnu?

Paranoïa ou Peur du petit Nicolas?

Titi et Luce sont assis côte à côte. Titi se tait. Luce ronchonne. Louise les surveille du coin de l’œil.


LUCE: Si tu ne veux pas parler, d’accord ! Mais il faut que tu sois dans l’attitude de celui qui écoute. Chacun sa tâche, Titi !

Pause


LUCE: Tu ne dis rien, c’est bien vrai et tu n’as pas tort ! Il ne te vient aucune réponse soit ! Il est possible que je sois folle parce que tout est possible !

Titi lève un sourcil

LUCE: C’est bien comme ça mais c’est petit ! Il faut qu’ils puissent… Tu dois…comme les mimes, tu sais les mimes ?

Pause

Je sais que tu m’écoutes mais eux me pensent timbrée, oui timbrée tu es trop gentil pour imaginer ça !
Je n’arrive pas à me taire. Je me risque pour quelques bavardages. Ils n’aiment pas les …

TITI: Tais-toi !

LUCE: Ils n’aiment pas les…

TITI: Je t’en prie. Tais-toi !

LUCE: Si je ne parle pas je meurs !

TITI: Si tu parles, ils te tuent ! Pies, corbeaux, c’est pareil tout ça, on leur met le fil à la patte.

LUCE: Les corbeaux, ils ne les auront pas !

TITI: Plus un ne passe la frontière.

LOUISE (s’approchant) Vous savez que ce sont des oiseaux de malheur !

LUCE: Malheur à vous, charmante idiote !

TITI: Luce, tais-toi !